À partir des années soixante-dix, le patronat israélien fait appel à de nombreux travailleurs venant des territoires palestiniens dans l’agriculture et le bâtiment. L’intensification des violences au début des années quatre-vingt-dix, conduit à un contrôle accru des déplacements des Palestiniens en Israël et pousse les employeurs à obtenir du gouvernement qu’il autorise la venue de travailleurs immigrés d’outre-mer. Le recrutement de cette main-d’oeuvre immigrée marque le début d’une nouvelle ère dans les relations entre Israéliens et Palestiniens.